
DIMANCHE 6 JUILLET 2025 A 17H
Sous la direction de Séverine Dervaux
« NATURE ET CONTEMPLATION »
TRIE-SUR-BAÏSE (65)
Ce concert donne à l’Ensemble Vocal Émergence (EVÉ) une excellente opportunité de vous présenter, en cette fin de saison 2024-2025, toute une palette de pièces courtes a cappella
évoquant la contemplation. La musique chorale que vous allez découvrir, qu’elle célèbre la flore et la faune au fil des quatre saisons ou bien les corps célestes qui scintillent dans le ciel, s’enrichit de couleurs musicales contemporaines très diverses. Ce sont des musiques tout aussi poétiques et contemplatives que les poèmes ou chants, parfois anciens, que les compositeurs anglais (Philip Stopford, John Tavener, John Ireland…) ou français (Claude Debussy, Jean-Christophe Rosaz, Mark Sirett (Canada)) ont choisi de remettre à la lumière. Pour clore ce partage, nous vous chanterons quelques standards américains contemporains doux et jazzy, qui invitent aussi, de par leur thématique, à la contemplation.
Par ailleurs, ce jour sera aussi l’occasion de vous offrir en avant-première quelques pièces du tout nouveau concert « Le chant des poètes » programmé en octobre 2025 à Pau et à Morlaàs.
Acheter votre billet via Hello Asso (Plate-forme associative gratuite pour nous, fonctionnant avec des dons, mais seulement pour ceux qui le souhaitent)
PROGRAMME et paroles
- THERE IS NO ROSE (2015) [paroles] PHILIP STOPFORD (1977-) , pièce pour 4 voix a cappella, a été composée pour George Bevan et le chœur de chambre de Monkton Combe School à Bath. Le texte est un chant de Noël datant du XVe siècle en anglais et latin.
- THE HILLS (1953) [paroles] JOHN IRELAND (1879 – 1962), chant pour chœur mixte sur un poème de James Kirkup (1918-2009). Il s’agit de leur contribution à A Garland for the Queen, un recueil de compositions commandées à dix musiciens britanniques et dix poètes contemporains pour marquer le couronnement de la reine Elizabeth II, en juin 1953.
- THE LAMB (1982) [paroles] JOHN TAVENER (1944 – 2013), chant célèbre pour 4 voix, est apprécié mondialement autant par les chœurs que par les spectateurs. Le jeu dissonant des 7 notes qui constituent toute la pièce, qui sont agencées dans une arabesque d’inversions en miroir, crée une ambiance mystérieuse. Les paroles sont du poète anglais William Blake, de son recueil Songs of Innocence (1789), et évoquent l’amour que porte Dieu pour toutes ses créatures, même les plus faibles.
- CE BEAU PRINTEMPS [paroles] MARK SIRETT (1952 – ), sur un poème de Pierre de Ronsard
- ARBRES [paroles] JEAN-CHRISTOPHE ROSAZ (1961 – ), sur un poème de Victor Hugo
- DIEU QU’IL LA FAIT BON REGARDER [paroles] YVER VOUS N’ÊTES QU’UN VILLAIN [paroles] CLAUDE DEBUSSY (1862-1918), compositeur incontournable de musiques instrumentales, vocales, théâtrales : « 3 chansons de Charles d’Orléans » (1898-1908), chansons sur des paroles allégoriques de rondeaux chantés du poète français du XVe siècle.
- I WILL PRAISE THEE O LORD [paroles] KNUT NYSTEDT (1915 – 2014), compositeur, chef de chœur et organiste célèbre norvégien, qui a fait connaître le chant choral contemporain dans son pays et ailleurs. Cette pièce est la troisième d’une série de trois motets pour chœur mixte.
- BLUE MOON (1934) [paroles] RICHARD ROGERS (1902 – 1979), compositeur de plus de 900 chansons, scénariste et producteur ; paroles de Lorenz Hart ; la version aujourd’hui avec de nouvelles paroles de Rodgers, figurait dans le film Blues in the Night (1941). Le titre évoque la mélancolie, mais également, pour l’anecdote, la rareté de l’amour parfait, qui arrive « once in a blue moon », la lune bleue ne revenant que dans les années à treize pleines lunes… !
- YOU RAISE ME UP [paroles] ROLF LØVLAND (1955 – ) et BRENDAN GRAHAM (1945 – ) avec arrangement de Roger Emerson ; au départ, cette chanson apparaît sur l’album « Once in a Red Moon », de Secret Garden, le groupe irlando-norvégien. Enregistré également par Josh Groban, et par le groupe Westlife.
- JAVA JIVE (1940) [paroles] BEN OAKLAND (1907 – 1979), paroles de Milton Drake (1912 – 2006), arrangement Kirby Shaw. Cette chanson, rendue célèbre initialement par les Ink Spots et plus récemment par Manhattan Transfer, met en scène un vrai amateur de café (et de thé), le terme jive évoquant aussi, dans l’argot de l’époque, le badinage insouciant autour d’une tasse de café, mais aussi le style de jazz « big band ». Les paroles et les rimes idiots et drôles reflètent bien le
jive. - WHAT A WONDERFUL WORLD (1967) [paroles] GEORGE DAVIS WEISS (1921 – 2010) et GEORGE DOUGLAS THIELE (1922 – 1996), arrangement de JEAN-PAUL FINCK. Ce standard de jazz américain date des années soixante, un moment sombre dans l’histoire américaine où la société était divisée du fait de la guerre au Vietnam et du mouvement des droits civils. Thiele et Weiss espéraient que le message de la chanson réunirait à nouveau les Américains. Bien que diversement appréciée à sa sortie aux USA, cette chanson a connu un énorme succès par la suite, grâce à Louis Armstrong.
- MOON RIVER (1961) [paroles] HENRY MANCINI (1922 – 1994), paroles du célèbre JOHNNY MERCER (1909 – 1976), arrangement d’Alain Langrée. Chanson nostalgique évoquant des moments passés au bord d’une rivière dans le Sud des Etats-Unis ; elle a été écrite pour Audrey Hepburn dans le film « Diamants sur canapé ».
- AUTUMN LEAVES (1945) [paroles] JOSEPH COSMA (1905-1969) et JACQUES PREVERT (1900-1977) composent « Les feuilles mortes » en 1945 pour le film de Marcel Carné « Les portes de la nuit » ; JOHNNY MERCER écrit les paroles anglaises, devenu ensuite un standard. Ce subtil arrangement pour chœur mixte de RYAN O’CONNELL reflète parfaitement toute la mélancolie du message.
- TARARAN [paroles] Noël populaire de Cuenca arrangé par MANUEL OLTRA (1922-2015)
- O VOS OMNES [paroles] PABLO CASALS (1876-1973) composa ce motet sur les paroles de Jérémie tirées des Lamentations qui fut dédié à l’abbaye de Montserrat en Catalogne vers 1932. Initialement composé pour voix d’hommes, cette pièce fut harmonisée pour voix mixtes par le propre compositeur.
- CON EL VITO [paroles] Arrangement par MASSOTTI LITTEL Chant populaire andalou du XVIème siècle
- LA, LA, LA, JE NE L’OSE LE DIRE [paroles] PIERRE CERTON (1515 – 1572), maître des enfants de la Sainte Chapelle durant 40 ans, a composé aussi bien des messes que des motets , des chansons spirituelles ou profanes dont celle-ci est un parfait exemple.
- LE TOURDION [paroles] PIERRE ATTAIGNANT (1494 – 1551), imprimeur, a repris cet air dans un ouvrage imprimé en 1530 ; les paroles ont été ajoutées par César Geoffray (1901-1972) en 1949 d’après des chansons à boire du XVIème siècle sur cet air de danse.
- NORTHERN LIGHTS (2007) [paroles] OLA GJEILO (1978-) Northern lights (2007)
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CHORISTES
SOPRANI – Valérie DARBAS, Emmanuelle FAUSSAT, Joan JOFFRES, Penny LOUSTRIC, Béatrice PEHAU
ALTI – Oona CABOZ, Brigitte CHEREAU, Mireille GAIN, Morag MUNRO-LANDI, Véronique LÉGLISE, Agnès TROUCHE
TÉNORS – Thomas BUISSON, Jean-Pierre GRUET, Gilles MOULONGUET
BASSES – Rémy AMROUCHE, Laurent FRANCO, Bruno HUSSON, Jean-Luc TROUCHE.
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REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier pour son concours dans l’organisation de ce concert Monsieur J-P. Grasset, maire de Trie-sur-Baïse.
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Les Paroles
THERE IS NO ROSE – PHILIP STOPFORD
There is no rose of such virtue As is the rose that bare Jesu; Alleluia.
For in this rose contained was Heaven and earth in little space; Res miranda.
By that rose we may well see That He is God in persons three, Pares forma.
The angels sungen the shepherds to : Gloria in excelsis Deo : Gaudeamus.
Now leave we all this worldly mirth And follow we this joyful birth; Transeamus.
THE HILLS – JOHN IRELAND
How calm, how constant are the hills! How green and white and golden in the summer light!
Their lakes, their leaping wells are bright
With flower, leaf and rain.
And their profounder rivers run from rocks
That are the altars of the sun.
How calm, how constant are the hills !
Our time’s dark gale of ice and fire
Thunders around them but removes them never.
No tempest overthrows their strong humility.
They are both god and temple,
And their stones are holy, the earth’s enduring thrones.
THE LAMB – JOHN TAVENER
Little Lamb, who made thee?
Dost thou know who made thee?
Gave thee life, and bid thee feed,
By the stream and o’er the mead;
Gave thee clothing of delight,
Softest clothing woolly, bright;
Gave thee such a tender voice,
Making all the vales rejoice?
Little Lamb, who made thee?
Dost thou know who made thee?
Little Lamb, I’ll tell thee,
Little Lamb, I’ll tell thee:
He is called by thy name,
For he calls himself a Lamb.
He is meek, and he is mild:
He became a little child.
I, a child, and thou a lamb,
We are called by his name.
Little Lamb, God bless thee!
Little Lamb, God bless thee!
L’agneau
Petit Agneau, qui t’a fait ?
Sais-tu qui t’a fait ?
Qui t’a donné la vie et procuré la pitance
Le long des cours d’eau et dans les pâturages ;
Qui t’a donné cette robe délicieuse,
La plus douce, soyeuse, lumineuse ;
Qui t’a donné une voix si tendre,
Qu’elle enchante toute la vallée ?
Petit Agneau, qui t’a fait ?
Sais-tu qui t’a fait ?
Petit Agneau, je te le dis,
Petit Agneau, je te le dis :
On l’appelle par ton nom,
Car il se nomme lui-même Agneau.
Il est humble, et il est doux ;
Il est devenu petit enfant.
Moi l’enfant, et toi l’agneau,
Nous sommes appelés par son nom.
Petit Agneau, que Dieu te bénisse !
Petit Agneau, que Dieu te bénisse !
CE BEAU PRINTEMPS – MARK SIRETT
Quand ce beau printemps je vois, J’aperçois Rajeunir la terre et l’onde,
Et me semble que le jour Et l’amour Comme enfants naissent au monde.
Le jour qui plus beau se fait Nous refait Plus belle et verte la terre,
Et amour armé de traits Et d’attraits Dans nos cceurs nous fait la guerre.
Il répand de toutes parts Feux et dards,
Et dompte sous sa puissance Hommes, bêtes et oiseaux,
Et les eaux Lui rendent obéissance.
Vénus avec son enfant Triomphant Au haut de sa coche assise
Laisse ses cygnes voler Parmi l’air Pour aller voir son Anchise.
Quelque part que ses beaux yeux Par les cieux Tournent leurs lumières belles,
L’air qui se montre serein Est tout plein D’amoureuses étincelles.
ARBRES – JEAN-CHRISTOPHE ROSAZ
Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des antres sourds,
Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime !
DIEU, QU’IL LA FAIT BON REGARDER – CLAUDE DEBUSSY
Dieu ! qu’il la fait bon regarder
La gracieuse bonne et belle ;
Pour les grans biens que sont en elle
Chascun est prest de la loüer
Qui se pourrait d’elle lasser ?
Toujours sa beauté renouvelle
Par de ça, ne de là, la mer
Ne scay dame ne damoiselle
Qui soit en tous bien parfais telle
C’est un songe quе d’y penser :
Dieu ! qu’il la fait bon rеgarder
YVER NOUS N’ÊTES QU’UN VILLAIN – CLAUDE DEBUSSY
Yver, vous n’estes qu’un vilain;
Esté est plaisant et gentil
En témoing de may et d’avril
Qui l’accompaignent soir et main.
Esté revet champs, bois et fleurs
De sa livrée de verdure
Et de maintes autres couleurs
Par l’ordonnance de nature.
Mais vous, Yver, trop estes plein
De nège, vent, pluye et grézil.
On vous deust banir en éxil.
Sans point flater je parle plein,
Yver, vous n’estes qu’un vilain.
YOU RAISE ME UP – ROLF LØVLAND et BRENDAN GRAHAM
Tu Me Relèves
When I am down and, oh my soul, so weary.
Quand je vais mal, oh mon âme, si lasse
When troubles come and my heart burdened be.
Quand les problèmes viennent et que mon coeur s’alourdit,
Then, I am still and wait here in the silence,
Alors je suis immobile et j’attends ici en silence,
Until you come and sit awhile with me.
Juste que tu viennes et que tu t’assoies un moment avec moi.
(Chorus) (x2)
You raise me up, so I can stand on mountains ;
Tu m’élèves, alors je peux me tenir sur des montagnes.
You raise me up, to walk on stormy seas ;
Tu m’élèves, pour marcher sur des mers déchaînées.
I am strong, when I am on your shoulders ;
Je suis fort, quand je suis sur tes épaules.
You raise me up – to more than I can be.
Tu m’élèves – vers plus que je puisse être
There is no life – no life without its hunger ;
Il n’y a pas de vie- pas de vie sans sa faim
Each restless heart beats so imperfectly ;
Chaque coeur fatigué bat si imparfaitement
But when you come and I am filled with wonder,
Mais lorsque tu viens, je suis empli d’émerveillement
Sometimes, I think I glimpse eternity.
Quelquefois, je pense apercevoir l’éternité.
cf. lacoccinelle.net
I WILL PRAISE THEE O LORD – KNUT NYSTEDT
I will praise thee, O Lord, with my heart
I will show forth all thy marvelous works
I will be glad and rejoice in thee
Rejoice in thee
Je te louerai, ô Seigneur, de tout mon cœur
Je raconterai toutes tes merveilles
Je me réjouirai et je me réjouirai en toi
Je me réjouirai en toi
BLUE MOON – Richard Rogers
Blue moon
You saw me standing alone
Without a dream in my heart
Without a love of my own
Blue moon
You knew just what I was there for
You heard me saying…
JAVA JIVE – BEN OAKLAND
I love coffee, I love tea,
I love the Java Jive and it loves me
Coffee and tea and the java and me,
A cup, a cup, a cup, a cup, a cup!
I love java sweet and hot,
Whoops, Mister Moto, I’m a coffee pot
Shoot me the pot, and I’ll pour me a shot,
A cup, a cup, a cup, a cup, a cup!
Oh slip me a slug from the wonderful mug
And I’ll cut a rug ’til I’m snug in a jug
A slice of onion and a raw one, Draw one!
Waiter, waiter, percolator!
Boston beans (soy beans)
I said the little itty-bitty green bean (cabbage n’ greens)
You know that I’m not keen about a bean,
Unless it is a chile chile bean! (Talk it, boy!)
I love java sweet and hot,
Whoops, Mister Moto, I’m a coffee pot (yeah)
You shoot me the pot, and I’ll pour me a shot,
A cup, a cup, a cup, ‘an dat zat bootle!
Blow me a slug from that wonderful mug
And I’ll cut a rug that’s snug in a jug
Drop a nickel in my pot, Joe, takin’ it slow
Waiter, waiter percolator
J’adore le café, j’aime le thé,
J’adore le Java Jive et il m’aime
Café et thé et java et moi,
Une tasse, …, une tasse !
J’aime java doux et chaud,
Oups, Monsieur Moto, je suis une cafetière
Tirez-moi sur le pot, et je vais m’en verser un coup,
Une tasse, …, une tasse !
Oh verse-moi une trace de la merveilleuse tasse
Et je vais couper un tapis jusqu’à ce que je sois bien dans une cruche
Une tranche d’oignon et une crue, dessinez-en une ! Serveur, serveur, percolateur!
Haricots Boston (haricots de soja)
J’ai dit le petit haricot vert itty-bitty (chou vert)
Tu sais que je n’aime pas les haricots,
Sauf si c’est un haricot du Chili ! (Parle, mon garçon!)
J’aime java doux et chaud,
Oups, Monsieur Moto, je suis une cafetière
Vous me tirez sur le pot, et je vais m’en verser un coup, Une tasse, …, «un flacon de dat zat !
Souffle-moi une trace de cette merveilleuse tasse
Et je vais couper un tapis bien ajusté dans une cruche
Laisse tomber un nickel dans mon pot, Joe, va doucement, Serveur, serveur percolateur
WHAT A WONDERFUL WORLD – GEORGE DAVIS WEISS
I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself
What a wonderful world
I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself
What a wonderful world
The colors of the rainbow, so pretty in the sky
Are also on the faces of people goin’ by
I see friends shakin’ hands, sayin’ « How do you do? »
They’re really sayin’, « I love you. »
I hear babies cry, I watch them grow
They’ll learn much more than I’ll ever know
And I think to myself
What a wonderful world
Yes, I think to myself
What a wonderful world
Je vois des arbres de vert, de rouges roses aussi
Je les vois fleurir pour toi et moi
Et je me dis en moi-même quel monde merveilleux
Je vois des cieux de bleu et des nuages de blanc
La claire journée bénie, la noire nuit sacrée
Et je me dis en moi-même quel monde merveilleux
Les belles couleurs de l’arc-en-ciel à travers le ciel
Sont aussi sur les visages des gens qui passent
Je vois des amis se serrer la main en se demandant comment vont les choses
Ils se disent vraiment « je t’aime »
J’entends des bébés pleurer, je les regarde grandir
Ils vont apprendre beaucoup plus que je ne saurai jamais
Et je me dis en moi-même quel monde merveilleux
Oui, je me dis en moi-même quel monde merveilleux
source : choralearques.etab.ac-lille.fr
MOON RIVER – HENRI MANCINI/ JOHNNY MERCER, Moon River
Moon river, wider than a mile
I’m crossing you in style some day
Oh, dream maker, you heart breaker
Wherever you’re going, I’m going your way
Two drifters, off to see the world
There’s such a lot of world to see
We’re after the same rainbow’s end,
Waiting, round the bend
My Huckleberry Friend,
Moon River, and me
Fleuve clair, plus vaste que le large
Nageant vers tes rivages, j’irai
Oh, cher rêveur, doux crève-cœur
Là où tu te glisses, je me glisserai
Comme l’air, tous deux nous allons
Avides d’impressions, d’émois
Nous cherchons le même arc-en-ciel,
Au bout d’une ruelle
Mon ami très fidèle,
Fleuve clair, et moi
d’après Claude Bouillin
AUTUMN LEAVES – JOSEPH KOSMA, JACQUES PRÉVERT
The falling leaves drift by the window
The autumn leaves of red and gold
I see your lips, the summer kisses
The sun-burned hands I used to hold
Since you went away the days grow longer
And soon I’ll hear old winter’s song
But I miss you most of all my darling
When autumn leaves start to fall
(instrumental)
Since you went away the days grow longer
And soon I’ll hear old winter’s song
But I miss you most of all my darling
When autumn leaves start to fall
Oh! Je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n’ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi.
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l’oubli
Tu vois, je n’ai pas oublié
La chanson que tu me chantais
C’est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m’aimais et je t’aimais
Nous vivions tous les deux ensemble
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
TARARAN Noël populaire de Cuenca arrangé par MANUEL OLTRA
Tararan, si vies a la una
veras el Niño en la cuna,
y el Belen en el portal, que no hay,
tararan, como adorar al Niño, que no hay,
tararan, al Niño adorar.
Si vies a las dos, veras el hijo de Dios,
y el Belen en el portal ……
Si vies a las tres veras el Niño otra vez
y el Belen en el portal ……
Tararan, si tu viens à une heure
tu verras l’enfant dans son berceau,
et la crèche dans l’étable, qui n’y a,
tararan, comment adorer l’Enfant, qui n’y a
tararan, adorer l’Enfant.
Si tu viens à deux heures, tu verras le fils de Dieu,
et la crèche dans l’étable …..
Si tu viens à trois heures tu verras l’Enfant à nouveau et la crèche dans l’étable …..
O VOS OMNES PABLO CASALS
O vos omnes
qui transitis per viam,
attendite, et videte,
si est dolor, si est dolor
sicut dolor meus.
O vous tous
qui passez,
regardez et voyez
s’il est une douleur, s’il est une douleur
pareille à ma douleur..
CON EL VITO – Arrangement par MASSOTTI LITTEL
Con el vito vito viene
con el vito vito va.
Yo no quiero que te miren
que te pones colorá.
No me mires a la cara
que me pongo colorá
Yo no quiero que me mires
que me vas a enamorar.
Avec le vito vito il vient
Avec le vito vito il va.
Je ne veux pas qu’on te regarde
Car tu deviens rouge.
Ne me regarde pas en face
Car je deviens rouge,
Je ne veux pas que tu me regardes
Car je vais tomber amoureuse.
LA, LA, LA JE NE L’OSE LE DIRE – PIERRE CERTON
La, la, la, je ne l’ose dire,
La, la, la, je le vous dirai !
Il est un homme en nos villes
Qui de sa femme est jaloux.
Il n’est pas jaloux sans cause,
Mais il est cocu du tout !
Et la, la, la…
Il n’est pas jaloux sans cause,
mais il est cocu du tout ;
Il l’apprête et s’il la mène
Au marché s’en va à tout !
Et la, la, la…
Enfin, las de ce supplice,
le pauvre homme se pendit.
Mais sa femme par malice
Chez Lucifer le suivit!
Et la, la, la…
La morale de cette histoire
C’est qu’avant de se marier
Il faut savoir le jour-même
Que c’est pour l’éternité.
Et la, la, la…
LE TOURDION – PIERRE ATTAIGNANT
Voix principale :
Quand je bois du vin clairet
Ami, tout tourne, tourne, tourne, tourne.
Aussi désormais je bois Anjou ou Arbois. (bis)
Chantons et buvons, à ce flacon faisons la guerre,
Chantons et buvons, les amis, buvons donc ! (bis)
Voix 2 :
Le bon vin nous a rendu gais,
Chantons, oublions nos peines, chantons. (bis)
En mangeant d’un gras jambon,
À ce flacon faisons la guerre ! (bis)
Basse :
Buvons bien, là buvons donc
À ce flacon faisons la guerre.
Buvons bien, là buvons donc
Ami, trinquons, gaiement chantons.
NORTHERN LIGHTS OLA GJEILO
Pulchra es, amica mea,
Suavis et decora filia Ierusalem.
Pulchra es, amica mea,
Suavis et decora sicut Ierusalem,
Terribilis ut castrorum acies ordinata.
Averte oculos tuos a me
Quia ipsi me avolare fecerunt
Tu es belle, ô mon amie, comme Tirsa,
Splendide comme Jérusalem,
Terrible comme des bataillons !
Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent.
